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LES CARAIBES COMAN BEATRICE
2 mai 2009

LES CARAIBES COMAN BEATRICE

les_caraibes

http://lescaraibes.free.fr

FEMME RESISTANCE

Femme tant que les étoiles brilleront, il va falloir lutter
Prendre sur soi pour briser cette solitude qui nous fait perdre espoir
Se lever, marcher pour gagner notre liberté
S’armer de courage, de connaissances pour exprimer nos revendications.


Oui femme, comme la fleur a besoin d’eau
Tu as besoin de vivre, d’aimer, de rire de reconnaissance
Tenace, réaliste patiente tu revendiques le droit à l’égalité
Volontaire et combative sans relâche, tu continues à te battre.


Femme, ta patience t’a permis de gagner des batailles
Tolérante, tu as su comprendre autrui sans préjugé
Car intelligente, responsable, solide, tu ne cesses d’avancer
Pour vaincre la maladie, l’exclusion et la méchanceté.


Oui femme du monde, ta sensibilité apportera la paix
Ta parole, ton endurance face aux difficultés
Montrent ta résistance et ton envie d’exister
Envers et contre tous en développant ta confiance en toi.


Béatrice COMAN


POEME CREOLE

OU LE OU PA LE

Ou lé ou pa lé
Si ou lé di ou lé
Si ou pa lé di ou pa lé
Si sé pè ou pè di kè ou pa lé
Pa lé pou di sa ou sé lé
O lié ou rété la ka fè lélé
Kon baton lélé



COMPTINE CREOLE

MANMAN'W VOYE'W LEKOL

Manman'w voyé'w lékol
Taw' la ka taw'
Pou apwann' A B C D
Taw' la ka taw'
Ou apwenn' joué larbalet'
Taw' la ka taw'
Ou kassé kannari ay.
Taw' la ka taw' !

Manman'w voyé'w lékol
Taw' la ka taw'
Pou apwenn' A B C D
Taw' la ka taw'
Ou apwenn' joué larbalet'
Taw' la ka taw'
Ou kassé kannari ay.

Pa pa pa pa kassé kannari madam'lan
Pa pa pa pa kassé kannari madam'lan
Pa pa pa pa kassé kannari madam'lan
Siw' kassé kannari madam'lan
Madam'lan péké kontan. Olé !


GENTIMENT


gentiment tu m'as tchenbé talalalalaala!
Et tu as pijé ma nez talalalalala!
tu as dis que j'étais kolèr talalalalala!
Anlala j'étais content


BONJOUR MA COUSINE


Bonjour ma cousine germaine
bonjour mon cousin germain
On m'a dit que vous m'aimiez
Ce n'est pas la vérité
Et je ne men soucis guère
Et je ne m'en soucis guère..
passez par ici et moi par là


LA RI ZABIM

la ri zabim té ni an vié madamm !
vié madamm la té ni an caze en paille !
dèyè caze la té ni an pié piment !
chalè a vié madamm la brillé pié pimen an chè !
lalala lalalalalaoué



BERCEUSE DE GWADA


Dodo pitit, papa pa la
Cé manman tou sèl ki dan la misè
Dodo pitit, papa pa la
Cé manman tou sèl ki dan lenbara



QUELQUES EXPRESSIONS CREOLE :



A dan an dot soley : A bientôt

An nou ail : Allons-y

Etre en chien : Etre en mauvais état

An pas av : Je ne sais pas

Douciner : Courtisser, flatter

Doudou : Chéri

Kimbé raid pa moli : Tiens bon

Palé kon rara a simen sinte : Etre bavard

Pai pwoblèm : Pas de problème

Ti moun : Enfant



LES PRINCIPAUX AUTEURS GUADELOUPEENS SONT LES SUIVANTS :



Gisèle PINEAU : Née à Paris en 1956. Ses parents sont guadeloupéens

Prix et distinctions littéraires:

· 1994 Grand Prix des lectrices d'Elle, pour La Grande Drive des esprits.

· 1994 Prix Carbet de la Caraïbe, pour La Grande Drive des esprits.

· 1996 Prix RFO, pour L'Espérance-Macadam.

· 1996 Prix Terre de France, pour L'Exil selon Julia.

· 1997 Prix Rotary, pour L'Exil selon Julia.

· 1998 Prix Amerigo Vespucci, L'Âme prêtée aux oiseaux.



Maryse CONDE : Née le 11 février 1937 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe

Distinctions littéraires:

1987 Grand Prix Littéraire de la Femme: Prix Alain Boucheron, pour Moi, Tituba, sorcière noire de Salem

1988 Prix de l'Académie Française, pour La vie scélérate

1988 Prix Liberatur (Allemagne), pour Ségou: Les murailles de terre

1993 Prix Puterbaugh, pour l'ensemble de son oeuvre

1994 50e Grand Prix Littéraire des jeunes lecteurs de l'Ile de France, pour Moi, Tituba, sorcière noire de Salem
1997 Prix Carbet de la Caraïbe, pour Desirada

1998 Membre honoraire de l'Académie des Lettres du Québec

1999 Prix Marguerite Yourcenar (décerné à un écrivain de langue française vivant aux USA), pour Le Coeur à rire et à pleurer

·2001 Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres




Max RIPPON : Né le 29 février 1944 à Grand-Bourg Marie-Galante

Poésie:

· Pawòl naïf: recueil de textes libres. Grand-Bourg, Marie-Galante: Aïchi Editions, 1987.

· Feuilles de mots: recueil de pawol ordinaires (suivi de) Déotwa ti-parol nèf à usage de proverbes. Pointe-à-Pitre: Jasor, 1989.

· Dé goût dlo pou Dada. Pointe-à-Pitre: Jasor, 1991.

· Agouba. Pointe-à-Pitre: Jasor, 1993.




AN TAN SORIN EN GWADA " Mode de vie en Gwada durant la seconde Guerre Mondiale "


Durant la seconde guerre mondiale, la Guadeloupe (an tan Sorin) connurent fut une péridode très difficiles. C'était le temps de la restriction comme en Métropole. Avec le blocus continental, aucune denrée alimentaire n'arrivait de France. Il fallait se débrouiller avec les moyens locaux ce qui développa l'ingéniosité des Antillais.

La préoccupation majeure était de remplir les ventres affamés. On mangea beaucoup de racines (ignames, patates douces, dachines/madères, choux/malangas), de ti-figues/ti-nains, de poyos, de bananes plantain, de riz, de légumineuses (lentilles, pois boukoussou, pois savon/chousse ...), de fruits à pain. Comme chair, il y avait la morue salée. La viande et le poisson étaient rares, réservés aux plus aisés.

Chacun possédait un petit jardin où était cultivé de quoi améliorer les repas : giraumons, gombos, épinards, piments, oignons-pays, ti-concombres, tomates, laitues ...

Il n'y avait pas beaucoup d'huile qui était, comme beaucoup de denrées, rationnée. On en fabriquait donc avec la noix de coco sèche. Pour cela, on râpait la chair de la noix sèche, on en extrayait le lait auquel on additionnait un peu d'eau et on laissait reposer. On recueillait la matière grasse remontée à la surface et on la faisait bouillir avec un peu de sel jusqu'à évaporation de toute l'eau. Un dépôt se formait au fond de la poêle tandis que l'huile de coco remontait à la surface.

Parfois, lorsque l'on n'avait pas le temps de confectionner de l'huile de coco, on arrosait le manger directement avec du lait de coco ce qui relevait excellemment les aliments.

Les allumettes étaient rares, donc précieuses. Afin de les économiser, on ne laissait pas mourir son feu de bois ou de charbon. On l'entretenait précieusement, jour et nuit. Si malencontreusement il s'éteignait, avant de penser à craquer une allumette, on se dépannait chez une voisine (dont le feu était allumé puisqu'on en voyait la fumée) en lui empruntant quelques tisons. On transportait les braises dans une écale de noix de coco sèche ou un vieux morceau de poterie.

Pour avoir du sel, on faisait bouillir l'eau de mer jusqu'à évaporation. 10 litres d'eau donnaient environ 150 g de sel. Ce sel n'était pas de très bonne qualité et il donnait un léger goût amer aux aliments.

La farine-France (farine de froment venant de la mère patrie) était extrêmement rare et elle était remplacée par la farine de manioc faite avec le tubercule qui porte le même nom. On faisait également de la farine avec le fruit à pain.

Les gens qui vivaient au bourg ou qui vivaient au bord de la mer échangeaient des produits avec ceux qui avaient des jardins : du poisson et/ou de la morue contre des légumes, du lait ou encore du savon. C'était la grande période du troc.

Comme en Métropole, le marché noir s'était développé avec une flambée des prix.

Pour bénéficier de certaines choses, il fallait aller voir Monsieur le maire pour obtenir un bon. Par exemple, il fallait un bon pour obtenir du tissu (pour les vêtements de la rentrée des classes ou pour un pyjama pour une personne à hospitaliser).

On se fabriquait des chaussures avec la paille des cocotiers ou le caoutchouc de vieux pneus.

Avec certaines plantes, on fabriquait du savon pour laver le linge à la rivière. Avec le manioc, on faisait de l'amidon pour le linge : la moussache.

A l'école, les plumes en acier avaient été remplacées par des plumes de coq, de poule ou de canard, taillées en biseau. On fabriquait de l'encre avec le coeur du bois de campêche que l'on faisait bouillir ; on recueillait l'eau devenue violette. Les cahiers étant rares, on récupérait soigneusement le papier des sacs de ciment pour en faire pour les écoliers : les feuilles propres étaient découpées et cousues ensemble par le milieu. Pour apprendre à compter, on utilisait des souches de feuilles de cocotier coupées en petits morceaux. Chaque enfant devait avoir ses bûchettes, attachées par dizaine pour la leçon d'arithmétique dans son sac en toile.

On tressait la paille de canne pour en faire des chapeaux ou encore des tapis. Du karata, on tirait des lanières, de la ficelle ou du fil pour la couture. On récupérait le fil des sacs de farine pour tricoter, à l'aide de souches de coco en guise d'aiguille, des ceintures. La toile de ces mêmes sacs était utilisée pour confectionner des vêtements, des draps ...

On fabriquait des timbales avec des boîtes de conserve sur lesquelles on soudait uneanse. Une petite calebasse coupée en deux donnait deux kouï qui servaient d'assiette. Les grandes calebasses donnaient des grands kouï et on s'en servait pour tout. Il y avait un kouï pour chaque chose : un pour faire mariner le poisson, un pour la vaisselle, un pour l'amidon, etc.

Le soir, on s'éclairait de lampions fabriqués à partir de boîtes de conserve. Ces lampions dégageaient beaucoup de "noire fumée" qui salissait tout.




LA CUISINE MADE IN GWADA

Petite définition :

La cuisine créole à l’instar de tous les autres styles culinaires réside dans les herbes et l’assaisonnement sagement et artistiquement dosé pour conférer au plat le bouquet qui lui revient. Elle se caractérise par une saveur piquante discrète d’une qualité attirante qui invite, enchante et surprend à moins d’en connaître le secret.


ENTREE :

Le boudin créole,

Les accras (beignets salés à base de morue),

Le féroce d’avocat (avocat, morue, farine de manioc),

Le bébélé (soupe de fruit à pain, poyos, tripes, dombrés)

Crabes farcis


PLATS DE RESISTANCE
:

Le colombo : de porc, de cabri, de poulet servi avec du riz blanc

Le court-bouillon de poissons

Le blaff de poisson

Le matété de crabes

Le fricassé : de lambis, de poulet, de chatrou, accompagné de"riz et pois rouge "

Riz pois de bois

Le riz et morue

Le riz hareng saur

Le ragout de chatrou, de porc

Le migan de fruit-à-pain

Les tripes et poyos

Le fruit-à-pain à gros sel

Les ignames, malangas et les madères cuits à l'eau et au gros sel

le calalou : purée de feuilles de madère avec crabes et riz blanc


LES DESSERTS :

Les bananes frites

les beignets de banane

Le sorbet tourné à la main


LES SUCRERIES :

sucre à patates douces

doucelette au coco

sucre à pistache

sucre à coco : haché, gragé, grabiot

chadeck confite

popotte à fruit-à-pain

surelles confites


QUELQUES FRUITS :


Banane (de nombreuses variétés)

Corossol

Pomme-canelle

Ananas

Sapotille

Mangue

Carambole

Maracudja

Papaye

Pomme liane

Barbadine

Abricot pays


QUELQUES LEGUMES

Christophine

Giromon

Gombo

Ti-concombre

Aubergine

Les haricots rouges

Les pois de bois

Les pois cannes

Les pois Boukoussous

Les pois savons


LES BOISSONS :

le traditionnel punch créole à base de rhum, de citron, de sucre ou de sirop

le planteur : mélange de jus de fruit, sirop et rhum

Cette liste n’est pas exhaustive, il y a aussi :

DES COQUILLAGES, DES CRUSTACES :

les crabes,les ouassous, les langoustes, les lambis, les burgots , les chatroux, les palourdes mais aussi de nombreuses variétés de poissons : vivanneau, poisson-chat, balaou, congre, poisson coffre, poisson armé, chirurgien, coulirou,requin

LES VIANDES : le porc, le cabri, le mouton, le poulet, le bœuf et du lapin.

LES RACINES ET LES TUBERCULES :

Le manioc, ignames, madères, malanga, patates douces, bananes jaunes, ti-figue et le fruit de l’arbre à pain.

LES EPICES, Elément essentiels de la cuisine Guadeloupéenne :

le piment, bois dinde, cannelle, muscade, colombo, curry, persil, roucou, gros thym et la vanille.



CONTES ET LEGENDE DE LA GUADELOUPE :

La légende de Madame COCO " Man COCO"

C'est l'histoire de Madame COCO, la belle négresse d'Anse-Bertrand, sorcière et coquette, qui passa un pacte avec le diable pour avoir beaucoup de belle toilettes, mais ne put tenir sa promesse. Alors le diable envoya une grosse vague pour la noyer.
Depuis on raconte que l'on peut devenir invulnérable ( donc éviter la noyade ) si on prend 3 bains dans le bassin de la Porte d'Enfer, en invoquant Man COCO la sorcière.


L'HABITATION ZEVALLOS DU MOULE

Fondé en 1845 par le comte Hector Parisis de Zevallos, cette immense demeure coloniale situé en Grande-Terre est selon les dires, hantée par l’esprits d’esclaves tués lors d’une émeute...


LA DIABLESSE

Femme d’une extrême beauté, à la longue chevelure, on la croise dans les bals, sur le bord des routes, où elle séduit les hommes, qui réfléchissent avec leur second cerveau (ou le premier, c’est selon) et ne remarquent pas son pied gauche qui est celui d’un cheval.


BETE A MAN HIBE

Il s’agit d’une sorcière qui déambulait le soir, au bord des routes, avec un pied humain et une patte de cheval en trainant une longue chaîne derrière elle. Cette croyance est née à Pointe-à-Pitre où vivant Madame Hubert, qui était, dit-on d’une méchanceté sans bornes!



PRESENTATION DE LA GUADELOUPE

La Guadeloupe est située au cœur de l’arc des Petites Antilles. Elle est un papillon de 1780 KM2 aux eaux bleues avec au nord l’océan atlantique et au sud la mer des caraïbes. La Guadeloupe est dominé par un volcan « La Soufrière » 1468 M.

Elle est composée de deux îles principales :

Basse-Terre : montagneuse et volcanique, domaine de végétation tropicale. Avec une végétation équatoriale et un parc National, elle incarne la Guadeloupe verte et le paradis des randonneurs

Grande-Terre : plate et calcaire, domaine de la canne à sucre et de multiples plages de sable blanc. Avec d’anciens moulins à sucre et des plages de sables blancs qui courent tout le long de la côte sud elle incarne le coté balnéaire.

Elle a quatre dépendances : Marie-Galante, Les Saintes (Terre-de-Bas et Terre-de-Haut) et la désirade.

A VOIR... A DECOUVRIR

La Guadeloupe est une véritable mine d’or tant que les sites à voir sont nombreux…Vous serez comblé par chacun de ces merveilles,…que vous n’hésiterez pas revenir.

Les différents sites à voir absolument sont les suivants :

L’Aquarium,

Eglise du moule,

Domaine de Valombreuse (parc floral),

Plantation Grand Café (bananeraie),

Mémorial Christophe Colomb,

Temple Hindou du Changy,

Allée Dumanoir,

Habitation Beauséjour (écomusée du café)

Vanibelle (écomusée de la vanille)

Col des Mamelles (Route de la Traversée)

Pointe des châteaux,

Pointe de la Grande Vigie,

Porte d’Enfer,

Le jardin d’eau,

Le marché Saint Antoine,

Habitation la Grivelière

Parc : Archéologique des Roches Gravées,

Parc : zoologique et botanique, paysager de Petit-Canal

Forts : Louis Delgrès, Fleur d’Epée,

Maison : du Volcan, du Cacao, du Bois, De la Forêt, coloniale de Zevallos (privé)

Les Musées : Saint John Perse, Schoelcher, Du rhum, Edgar Clerc

Cimetière : de Morne-à-L’eau, Port Louis

Distillerie : Damoiseau, Séverin, Montebello, Bologne, Poisson (Père Labat),
Bellevue, Bielle, Longueteau.

Les différents sites à découvrir absolument sont les suivants :

Le Saut de la Lézarde,

La Soufrière,

La Cascade aux Ecrevisses dans le Parc National (7ème de la France),

Le Bateau à fond de verre (Réserve Cousteau à Malendure)

La Mangrove.

Les Chutes : Moreau, Carbet, Acomat



LES GRANDES DATES DE L'HISTOIRE DE LA GUADELOUPE:


300 à 700 : Premiers habitants connus, les Arawaks

Entre le VII et X siècle : Les Indiens Caraïbes venus d'Amazonie arrivent et exterminent les Arawaks. L'île est appelée Karukera (l'île aux belles eaux).

1493 : Le 4 novembre, Christophe COLOMB jette l'encre devant Karukera, l'île aux belles eaux, et la baptise "Guadeloupe".

1626 : Création avec l'appui de Richelieu, de la compagnie de Saint-Christophe, chargée de trouver de nouveaux marchés aux Antilles.

1635 : Le 28 juin, Charles Liénart de l'Olive et Jean de Plessis débarquent en Guadeloupe. C'est le début de la colonisation de l'île.

1641 : Fin des guerres entre colons et Caraïbes qui sont envoyés sur l'île de la Dominique.

1639 : Louis XIII autorise la déportation d'esclaves dans les possessions françaises

1643 : Charles Houël est nommé gouverneur de la Guadeloupe.

1649 : La compagnie des îles d'Amérique (ex Compagnie de Saint-Christophe) en difficulté vend la Guadeloupe à Houël et Boisseret.

1664 : la Compagnie des Indes occidentales, fondée par Colbert, rachète la Guadeloupe à Houël.

1674 : la Compagnie est dissoute et la Guadeloupe devient colonie française.

1685 : Publication du Code Noir qui fixe la condition des esclaves.

1758 : Les Anglais s'emparent de la Guadeloupe. Pointe-à-Pitre est créée.

1763 : La France reprend possession de la Guadeloupe. Signature du Traité de Paris, la Guadeloupe et la Martinique deviennent officiellement française

1794 : Les Anglais s'emparent des îles et occupent à nouveau la Guadeloupe.

1794 : Abolition de l'Esclavage par la Convention. En juin, Victor HUGUES reprend la Guadeloupe et proclame l'abolition de l'esclavage.

1794-1798 : Le gouvernement de Victor Hugues inaugure une période de Terreur.

1802 : Rétablissement de l'Esclavage. Napoléon Bonaparte envoie le Général Antoine Richepance pour rétablir l’esclavage en Guadeloupe.

1810 : La Guadeloupe retombe sur le giron anglais

1816 : Le Traité de Venise rend la Guadeloupe à la France.

1830 : en France Louis Philippe octroie l'égalité des droits

1848 : Seconde abolition de l'esclavage après une campagne menée par Victor Schoelcher.

1854 : Début de l'immigration indienne afin de remplacer les anciens esclaves; Plus de 45 000 Indiens sont ainsi amenés entre 1854 à 1885.

1870 : Élections au suffrage universel de députés et sénateurs. Hégésippe LEGITIMUS est le premier député guadeloupéen.

1882 : Crise du sucre, les révoltes, les émeutes et les grèves se succèdent

1900 : La répression en Guadeloupe est meurtrière

1914-1918 : Première Guerre Mondiale, mobilisation générale dans les colonies antillaises, 52 000 soldats sont incorporés dans les armées de la République, plus de la moitié trouveront la mort aux combats, 1470 guadeloupéens tombent, pour la France, au champ d'honneur.

1936-1938 : Pour la première fois un noir, Félix Eboué, est nommé gouverneur des colonies

1940-1943 : La Guadeloupe est soumise au pouvoir autoritaire d'un haut commissaire du gouvernement de Vichy, l'amiral Sorin.

1946 : Les Antilles deviennent des départements Français par la loi du 19 mars 1946. La Guadeloupe devient un département français d'Outre-Mer (DOM)

1958 : Par référendum, les Guadeloupéens choisissent l'intégration à la communauté française plutôt que l'indépendance.

1963 : Naissance du mouvement nationaliste le GONG

1967 : Émeutes sanglantes à Pointe-à-Pitre. La répression policière fait plus de 80 morts

1974 : Loi sur la régionalisation. La Guadeloupe devient une Région

1976 : Éruption de la Soufrière

1983 : Création du conseil régional de la Guadeloupe.

1989 : Le cyclone HUGO ravage la Guadeloupe

1998 : Réélection de Lucette Michaux Chevry à la présidence du Conseil régional.

1998 : Commémoration de l'abolition de l'esclavage

2000 : Le Parlement français approuve la Loi d'orientation pour l'outre-mer (LOUM) qui institue dans les DOM un "congrès" aux pouvoirs limités.


LA FORET TROPICALE:

Ce type de forêt est particulièrement étendue et bien conservée sur la Basse-Terre.

Installée au delà de 500 mètres d'altitude, elle acquiert son plein épanouissement dans les zones recevant entre 2000 et 5000 mm de pluie par an.

Pour la désigner on l'appelle forêt dense, forêt hygrophile (qui préfère les milieux humides), forêt ombrophile (qui aime la pluie), forêt pluviale.

Elle se caractérise entre autres, par l'étagement de sa végétation.

Les plus hauts arbres (30 à 40 mètres) constituent la partie la plus haute : gommier blanc, palétuviers jaunes, magnolias, ....

La strate intermédiaire, qui reçoit encore un peu de lumière, se compose d'arbres entre 15 et 20 mètres de haut. : fougères arborescentes, laurier-rose, ...

En dessous on trouve la strate des petits arbres et arbustes (3 à 7 mètres) : bois-canon, chou palmiste, ...

Au sol enfin, où la lumière n'arrive que rarement, peu d'espèces se développent en dehors des clairières


LA MANGROVE

Les mangroves maritimes désignent des formations végétales composées de palétuviers. Ces arbres ont la particularité de se développer en milieu saumâtre soumis aux marées.

La forêt marécageuse est une formation forestière marécageuse de plaine qui fait suite à la mangrove. La végétation y est beaucoup plus diversifiée, mais la strate arborescente est dominée par une seule espèce : le Ptérocarpus officinalis ou mangle médaille.

Les formations herbacées (marais à fougères dorées, marais à cypéracées, prairies humides…) sont généralement enclavées au sein des zones boisées ou situées dans les prairies périphériques;

La mangrove alimente tout le milieu côtier en matière organique. Elle constitue une véritable nurserie pour une multitude de poissons et crustacés

LA MANGROVE ABRITE DE NOMBREUX ANIMAUX :

CRUSTACES

ce sont surtout des crabes (crabes "mantou", de palétuviers, de terre, ...)

On peut trouver aussi des langoustes et des crevettes.

POISSONS

on peut trouver des Mulets, des bancs de Pisquettes (des petits poissons gris argentés) ou des Pelpetes qui ont des corps recouverts de piquants, ainsi que beaucoup d'autres espèces de poissons parce qu'ils trouvent dans la mangrove une nourriture abondante

OISEAUX

Deux catégories d'oiseaux :

1 : les sédentaires

certains hérons trouvent dans la mangrove une bonne nourriture à base de crabes: le Crabier bois, le Kaïali ou Kio (petit échassier vert cendré), la Poule d'eau,

la Frégate, le Pélican, l'Aigrette, le Héron Blanc

2 : les migrateurs

La mangrove sert de refuge provisoire aux oiseaux migrateurs qui migrent de l'Amérique du Sud vers l'Amérique du Nord puis font le trajet en sens inverse.

MOLLUSQUES

Dans les herbiers on peut découvrir des palourdes enfoncées dans la vase ou des lambis.

Sur les racines des palétuviers on trouve des littorines (une sorte d'escargot de mer), des huîtres ou des moules de palétuvier

INSECTES

Parmi les insectes de la mangrove, le plus représenté est sans aucun doute ... le moustique (ou maringouin).


LE CREOLE

Le créole est une langue à base lexicale française, c'est-à-dire qu'une grande partie de son vocabulaire est d'origine française (ex. chimiz/chemise). Ceci dit, le créole est une langue à part entière avec ses propres règles d'orthographe et de grammaire.

On ne doit donc pas aborder le créole en pensant aux règles régissant la langue française. Quand on apprend l'anglais, on n'essaie pas d'y appliquer les règles du français.
Ainsi, contrairement au français, il n'existe pas de lettres muettes dans le créole. Un conte se dit on kont (on entend konte). De même, le féminin et le masculin n'existent pas dans le créole.

Ainsi, on dit "on plich" une raclée, "on tchòk" un coup de poing. Il existe deux façons d'écrire une langue :

1) la graphie étymologique.

Dans ce système, on prend en compte l'origine du mot. Ainsi pour traduire en créole je travaille ce matin, on écrira "moin ca travay beau-matin-la". On voit tout de suite l'inconvénient d'un tel système. Une orthographe proche du français qui pourrait laisser croire que le créole n'est qu'un sous-produit du français, du français corrompu comme on le lisait dans certains dictionnaires ou encore du français simplifié.

2) la graphie phonologique.

Dans ce système de transcription inventé en 1976,
un son égal un signe et un seul. Dans un tel système, on écrit ce qu'on entend. Ainsi quand j'entends le son "ka", j'écris k + a sans me référer au français (ca, cas, qu'à). Aujourd'hui, c'est la graphie phonologique qui est retenue en Guadeloupe pour écrire le créole. Nous prenons, nous aussi, le parti d'utiliser cette graphie.

LES DEPENDANCES DE LA GUADELOUPE :

MARIE-GALANTE :

Découverte le 3 novembre 1493 par Christophe Colomb, l'île de Marie-Galante porte le nom de l'une des caravelles de son second voyage. Le territoire de la "grande dépendance" s'étend sur 157 km² et
comprend trois communes : Grand-Bourg, Capesterre et Saint-Louis. Les 12 488 habitants vivent essentiellement de la monoculture de la canne à sucre mais aussi de la pêche, de l'élevage et depuis peu du tourisme. La canne à sucre entre dans la composition des légendaires rhum, sucre et surtout sirop de batterie marie-galantais. Les symboles sucriers sont omniprésents : de nombreux moulins à vent ou à bêtes (du Grand pierre, de Bézard, de Beaurenom...), la fameuse habitation Murat, ancienne sucrerie et écomusée depuis 1974 située à 2 km de Grand-Bourg,les cabrouetsservant à transporter la canne coupée circulent toujours. Les distilleries sont nombreuses (Bielle, Bellevue, Poisson, Dorot...).

Marie-Galante est située à 43 km de Pointe-à-Pitre, Marie-Galante (Aïchi en Caraïbes) a une superficie de 158 km². Cette île ronde, d’où son surnom de « grande galette » avec ses routes peu fréquentées, à la végétation diversifiée, est avant tout l’île de la canne à sucre. Elle est appelée,"l’île aux cent moulins", elle était déjà au 18ème siècle, réputée pour son rhum. De vastes champs de canne à sucre occupent aujourd’hui encore la majorité des terres. Vous rencontrerez sur les routes d’authentiques charrettes à boeufs qui servent de moyens de locomotion et de transport aux paysans. Terre des meilleurs rhums du monde dit-on, Marie-Galante conserve jalousement le secret de ses spécialités culinaires proposées dans de chatoyants restaurants. Ses plages de sable blanc sont parmi les plus belles de la Caraïbe !
Avec son sens de l’hospitalité et la légendaire gentillesse des habitants, Marie-Galante reste l’authenticité même de l’archipel Guadeloupéen.

LA DESIRADE

au large de la pointe des châteaux, voici La Désirade, l’île tant désirée ! Vue de loin, sa forme évoque la quille d’une barque renversée.
La Désirade vit hors du temps. Calme et simplicité caractérisent ce rocher tabulaire bien différent des autres îles de l’archipel. Rien ne semble en effet pouvoir perturber l’atmosphère tranquille qui règne sur l’île, ni modifier l’authenticité et l’accueil bienveillant de ses habitants composés en grande partie de descendants de Bretons, de Normands, de Poitevins. Longue de 11 Km et large de deux, elle possède de magnifiques plages de sable blanc protégées par de longues barrières de corail qui enchanteront baigneurs et plongeurs.
Seul le littoral Sud est habité. L’unique route rectiligne relie Grande-Anse, bourg principal, aux différents quartiers, Les Galets, Le Souffleur et Baie-Mahault...
La Désirade, tout comme les îles sauvages de la Petite-Terre qui lui sont rattachées, offre une végétation étonnamment diversifiée. On y trouve aussi de belles et intéressantes colonies d’animaux en voie de disparition : iguanes, agoutis, paille en queue, etc.
Petit à petit, l’île se modernise et s’équipe pour un développement touristique à son échelle : plages et sentiers de randonnée aménagés, hébergement en gîtes, sympathiques restaurants...
On se rend à la Désirade par mer (45 mn depuis Saint-François), ou par air (15 mn depuis l’aéroport Pôle Caraïbes).

LES SAINTES

La vie s’y écoule paisiblement. Seuls les livres d’histoire se souviennent du passé tumultueux de l’archipel et de la sanglante bataille navale qui opposa les flottes anglaise et française au large des côtes.

Terre-de-Haut est connue pour sa splendide baie aux eaux turquoises et claires, son spectaculaire pain de sucre, son charmant village aux rues paisibles bordées de coquettes maisons. Les habitants d’origine bretonne et normande ont une longue tradition de pêche qu’ils pratiquent dans des canots appelés "saintoises". Vous visiterez le Fort Napoléon qui abrite un musée et un surprenant jardin exotique. Les restaurants de l’île sont approvisionnés de produits frais quotidiennement et proposent une savoureuse cuisine tropicale.

Terre-de-Bas avec sa belle plage de Grande-Anse, les vestiges de l’ancienne poterie, les balades pédestres ou encore le petit village de Petite-Anse mérite d’être mieux connu ! Moins fréquentée que sa soeur, l’île offre à ses hôtes de passage, son calme, sa douceur de vivre et l’hospitalité de ses habitants.

FETES ET TRADITIONS DE LA GUADELOUPE "GWADA"

Les Bœufs Tirants :

Les compétitions se déroulent de Mars à Décembre, Le Moule a deux clubs très structurés qui organisent des rencontres en pleine nature, dans une ambiance parfois tendue entre les compétiteurs, donnant une atmosphère palpitante aux épreuves.

Les combats de Coqs :

Culture incontournable de la Guadeloupe, Le Moule dispose de 3 "pits à coqs" qui organisent de fréquents combats, quelquefois sanglants (dans l'arène), dans des parties acharnées et souvent très chaudes, où l'argent devient de la dynamite. Les âmes sensibles doivent s'abstenir car l'ambiance est dure. Il est conseillé d'être accompagné d'un connaisseur pour la première visite.

Carnaval :

C'est à lui seul un monument du folklore guadeloupéen. Chaque dimanche des défilés ont lie u dans toutes les communes. Le carnaval est sans cesse en évolution pour être parmi les meilleures manifestations au niveau international, avec des en jeux effrénés entre les villes, les bourgs et les quartiers. Les quatre derniers jours du carnaval (Dimanche Gras, Lundi Gras, Mardi-gras et Mercredi des Cendres) sont les plus chauds : c'est l'heure des grands vidés.

Lors des défilés carnavalesques vous aurez l’occasion de découvrir des masques :

Les "masques à la mort", effrayant avec leur tête de mort et leur squelette peint en blanc sur une combinaison noir ;

Les "masques à Congo", enduits de sirop de batterie qui rappellent les premiers africains débarqués sur ces îles au temps de l'esclavage ;

Les "masques à miroirs" ;

Les "masques à rubans" qui au son de la musique tressaient de longs rubans colorés autour d'un mât ;

Les "diablotins" ou "diables rouges" avec leurs cornes et leur longue queue

LES MOULINS DE LA GUADELOUPE

Les moulins situés en hauteur font partie du patrimoine guadeloupéen et sont les suivants :

Moulins a bête : chevaux, bœufs et mulets utilisés pour broyer la canne (1642)

Moulins à vent apparut a la fin du 16ème siècle

Moulins a eau crée en Basse-terre à la fin du16e siècle (nombreuses rivières)

Moulins à vapeur


LA CASE CREOLE " Maison créole"


Construite en bois ou mi-bois, mi-ciment, la case créole était constituée d'une simple pièce principale et d'une ou deux pièces secondaires servant de chambres à coucher.

La cuisine, faite de tôles et de planches jointes, était séparée de la case pour préserver cette dernière en cas d'incendie.

A l'intérieur de la case, on accrochait souvent aux murs des cartes postales reçues d'amis. De même, chacun cultivait, aux abords de sa case, un petit jardin potager pour les besoins de la famille et élevait quelques animaux domestiques.


LE LOLO " PETIT COMMERCE DE PROXIMITE"

Le lolo fait partie du patrimoine guadeloupéen. "Venez vendre" (en créole "vini ven') criait-on pour appeler la vendeuse à son comptoir.

C'est une petite épicerie de quartier où l'on vend de tout et par petites quantités, par petits lots d'où l'expression "lolo" et qui, surtout, permet la vente à crédit.

Le lolo est une partie de la maison de l'épicière. Tout à côté du lolo, il y avait la buvette, partie exclusivement réservée aux hommes. Les habitués de la buvette s'y retrouvaient pour prendre leur casse-croûte de 9 heures accompagné d'un petit sec (petit verre de rhum blanc) et échanger deux mots.

La buvette représentait 50 pourcent de la recette du lolo. Ils étaient tenus par des femmes et la boutique était l'espace des femmes. C'est autour du comptoir qu'avaient lieu bon nombre d'échanges. C'était un lieu de bavardages, de « makrélage » de confidences


DEVINETTES DE LA GUADELOUPE : TIM TIM BOIS SEC C’est à vous…devinez

Questions:

a. Dlo descenn' mône ?

b. Dlo douboute ?

c. An caye assou en sel poto ?

d. Tablié madanm dèyiè do ?

e. Foc lévè rob'mwen pou ouè boté mwen ?

f. An ti barrique san fon ?

g. An man-man pendan i ka kouri, i ka mangé la ké-ï ?

h. Mwen ici, mwen en Fwance ?

i. Ni an savann' koté tout' moune ka passé, poutan moune pa ka ouè trass' ?

j. Ni an bagaille Bon Diè mété assi la tè, i ka descenn' san jam-min rimonté ?

k. Madam' an didan, chiwé-ï déhô?

Réponses

a. Coco

b. Kann' (canne-à-sucre)

c. Parapli (parapluie)

d. Zong' (l'ongle)

e. Maïs

f. Bague

g. Lampe à pétrole

h. An let' (une lettre)

i. Lan mè (la mer)

j. La riviè (la rivière)

k. Ziyanm' (l'igname



RHUM ET COCKTAILS

Première boisson alcoolisée consommée aux Antilles, le rhum esr l'une des transformations possible de la canne à sucre depuis que la betterave sucrière est apparue. en effet, "le résidu" de la canne a sucre est transfomré en bagasse qui est une source d'énergie car avec cela on creer de l'électricité en Guadeloupe. revenons au Rhum...

Voici les différents types de rhum :

Le rhum blanc : c'est le rhum agricole pur commercialisé sans aucun traitement. Il peut chiffrer 50° ou 55 ou même 59. La mention « cour de chauffe » indique qu'il s'agit d'un rhum à 68 °.

Le rhum paille : conservé 18 mois dans les fûts de chêne qui lui ont conféré sa couleur jaune paille, il annonce les caractéristiques du rhum vieux.

Le rhum vieux : resté dans les fûts de chêne pendant un minimum de trois années, ce rhum d'une belle couleur ambrée a pris tous les arômes du bois. C'est le meilleur des rhums pour lequel on indique parfois l'âge et le millésime.

Il existe de nombreuses marques de rhum, chacune portant le nom de la distillerie de provenance ; comme les différents vins de nos régions, les différents rhums changent de parfum suivant le lieu de la plantation et l'usine de transformation.

La plupart des distilleries se visitent et on peut acheter sur place des rhums traditionnels ou des punchs variés.

LA FETE DES CUISINERES[/b] : FETE DE SAINT LAURENT


Devenue un art aux Antilles, la gastronomie se fête le samedi le plus proche du 10 août.

Pour l'occasion, les 200 cuisinières regroupées en association se parent de leurs plus beaux habits et bijoux. La fête qui se déroule à Pointe-à-Pitre débute par une messe célébrée en l'honneur de ces dames, puis continue par une longue procession dans les rues de la ville. Un grand repas (où l'on déguste des mets recherchés) suivi d'un bal clôturent la fête. en effet, Elle défile en costume traditionnel des de cuisinières, toutes habillées du même tissu. C’est l'occasion pour elles de faire admirer leur compétences culinaires. Le costume porté est la robe à corps, jupon de dentelle, foulard, tête à madras et chaussures élégante agrémentés de nombreux bijoux en or.



LE 27 MAI : 160 ANS "ABOLITION DE L'ESCLAVAGE EN GUADELOUPE"

Eh oui le 27 mai 1848 c'était l'abolition de l'esclavage en Guadeloupe !!!

160 ans sans un mot d'excuses ni de pardon de la part de ceux qui ont vendu leurs frères aux colons !!!


COIFFES CREOLE

Antan lontan, (dans l'ancien temps), les créoles étaient superbement habillées, superbement coiffées. Les hommes s'engluaient auprès d'elles, comme mouches à miel!

Quelques mots sur la signification des noeuds des coiffes de nos jolies créoles:

La ''tête chaudière'', coiffure de cérémonie, coiffe ronde et plate, surmontée d'un noeud en épis.
La ''tête trois bouts'', signifiait, mon coeur est pris!
La ''tête quatre bouts'', signifiait, mon coeur est libre!
La ''tête 2 bouts'', signifiait mon coeur est engagé, mais vous pouvez tenter votre chance?
La ''tête quatre bouts'', signifiait, il y a de la place pour ceux qui le désirent!

Jodi la, (aujourd'hui), les jeunes filles ne connaissent plus la signification des noeuds de leur coiffe de cérémonie. des spécialistes, des couturiers, viennent leurs expliquer la signification des noeuds.
Il était un temps pas si lointain, où les femmes savaient parler aux hommes rien qu'en ajoutant un noeud à leur coiffe de madras. Pa bizen palè, (pas besoin de parler), les hommes comprenaient le language des noeuds......pas si bête!


GWOKA MUSIC TRADITION GWADA

L'origine du Gwo Ka remonte en Guadeloupe au temps de l'esclavage au debut du XVIIIeme siecle.
Les recherches musicologiques permettent aujourd'hui de trouver les racines du Gwo Ka dans les percussions et dans les chants des pays de la cote ouest du continent africain (Golfe de Guinee, ancien royaume du Congo...).
A partir des musiques et des danses extremement riches et diverses de leur pays d'origine, les esclaves ont elabore un outil de communication, un art nouveau (au meme titre que le creole) : le Gwo Ka.

Ce genre musical se caracterise par une typologie africaine :

- forme repetitive,
- l'improvisation,
- les mouvements physiques de danse lies a la musique,
- les reponses entre un soliste et le choeur,
- la syncope sur les temps faibles.

Les influences (mode de vie et genre musical) du "maitre" se sont greffees a cette base (phenomene de creolisation), pour donner les sept rythmes ou danses que nous connaissons : le Lewoz, le Minde, le Kaladja, le Grage, le Roule, le Granjanbel (ou Kagenbel) et le Toumblak.

Le Lewoz est un rythme guerrier, il rythmait les attaques de plantations, mais aussi une danse incantatrice.

Le Kaladja symbolise la lutte en amour.

Le Kagenbel est une danse de la coupe de la canne.

Le Toumblak, comme le Kaladja, reprend le theme de l'amour, la danse du ventre, la danse de la fertilite, de la terre.

Le Grage accompagne les travaux de production agricole (ex : le grage manioc, le jardin, la cueillette).

Le Roule est la "valse creole" pour charmer et singer le blanc.

Le Minde serait le dernier rythme arrive au pays avec la venue des congos sous contrat apres l'abolition. Il symbolise le carnaval, la fete collective.

- Les chants du travail
Cela s'appelait Kannida, chant a konwa, chant a labour, introduits pendant la periode esclavagiste afin d'accroitre la productivite ("damn la Ri", "sakl t", "chante la vwa bef", pour silloner un terrain - chante "siyed long" scieurs de long).

Tous ces chants ont disparus de nos jours, sauf a Marie-Galante ou persistent quelques chants.

- Les Lewoz

Moment de rassemblement de la communaute dans un but social, de reflexion, identitaire et economique. Une sware lewoz etait le moment privilegie de communication, d'echange et de detente entre les gens.
A l'origine, le lewoz etait organise par des societes secretes avec une organisation stricte, comme en Afrique de l'ouest, en Haiti ou a Cuba. (En Haiti, cela a donne le vaudou, au Bresil le Coudomble, a Cuba la santeria et la kumba).

(Typique de la region de Sainte-Rose, Bouillante, Lamentin).

- Le Lewoz au commandement :
Avec un commandeur qui "gerait" les couples de danseurs a la maniere du quadrille, systeme fige, tombe dans l'oubli depuis de longue date.

- Les veillees :
Il n'y a pas d'instrument, mais la musique est rythmee vocalement par des onomatopees appelees boulagel, banjogita, sonora-waka.

- La Bamboula, ou amusement, danse du Dimanche, de fete de commune.

Il faut aussi savoir que le gwo ka est a la fois le genre de musique, le chant et la danse.
La danse Gwo ka se decoupe en plusieurs formes : les danses de divertissement (n'goka, tumblak, tumblak chire, lewoz ou lero, meend ou minde, woule, granjanble, kaladja, groje, mayole) et les danses de lutte (sove-vaillant, chatoux, koevalin).

VOICI UNE CHANSON DE GWOKA

A ka titinn o bo lanmè
yo vlé tchouyé mwen chawaya
alé kriyé lè repondè chawaya yo vlé tchouyé mwen o swè la

A ka titin o bo lanmè
yo vlé tchouyé mwen chawaya

An lindi on gran matin
An lévé a kaz an mwen
Mwen alé o bo lanmé é pi lidé an ké manjé pwoison
Lè mwen rivè bo lanmé péchè pa to ko rentré
Mwen alé aka titinn mwen ay pren on dekolaj
Lè mwen aka titinn an vin renkontré é dé zanmi
yo té ka jwé domino an rentré an domino la
an jwé domino an jwé domino

Soley vini kouché titinn vini koté an nou
titinn ka di mwen kon sa
Michel an ja palé baw
dè pi bo matin zo la avè mwen
zot ja byen manjé rhum
an kay preparé on blaff a cayou
pou zo pé paséy an guèl a zot
pendan blaff la ka préparé les zanmi lévé goumé
....................manké pèd vi an mwen on swè la

A ka titinn o bo lanmè yo vlé tchouyé mwen o swè la


En plus du gwoka il ya d'autres musiques traditionnelles qui sont :


La biguine :
qui est née en ajoutant à la polka les rythmes et les chants du bélè. Les instruments utilisés pour en jouer sont la clarinette, le tambour, le banjo et la batterie.

La mazurka: il s'agit d'une danse savante et européenne adoptée par les orchestres antillais au début du 20ème siècle. La mazurka créole se compose de deux figures que sont le piqué et la nuit.

Le quadrille : un commandeur dirige les danseurs qui évoluent en cercle accompagnés d'un orchestre composé de clarinette, de violons, tambours, ti-bwa, banjo, accordéon

Le Quadrille comprend plusieurs figures qui ont chacune une base rythmique différente:

1) Entrée
2) Valse
3) Pantalon
4) Été
5) Poule
6) Pastourelle
7) Biguine

GWADA - KARUKERA - L'ILE AUX BELLE EAUX - GUADELOUPE

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Commentaires
J
Félicitations pour tes écrits car je me retrouve. C'est très bien tous ces documents sur notre petite île, la Guadeloupe<br /> A bientôt
LES CARAIBES COMAN BEATRICE
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